Ni esclaves, ni blancs
Beaucoup de Noirs aux Antilles ont été affranchis. Certains deviennent propriétaires de plantations. Avant que leur divorce avec les Blancs ne les hisse à la tête des révoltes contre la métropole.
Beaucoup de Noirs aux Antilles ont été affranchis. Certains deviennent propriétaires de plantations. Avant que leur divorce avec les Blancs ne les hisse à la tête des révoltes contre la métropole.
C'est à la fin du XVIIe siècle que la France est vraiment entrée dans la traite négrière par l'Atlantique. Au moment même où son implantation dans les Antilles s'est affermie.
C'est un fait. Les troupes de Bonaparte se sont livrées en 1802 à Saint-Domingue et en Guadeloupe à une brutale répression. Mais est-il sérieux d'affirmer que le Premier consul mettait en oeuvre un "projet génocidaire contre les Noirs" ?
Les premiers Français s'installent aux Antilles en 1635. La Révolution assimile ces territoires à la République « une et indivisible ». En 1946, la Martinique et la Guadeloupe deviennent des départements d'outre-mer. Reste une question essentielle : les Antilles sont-elles françaises ?
Il y a deux cents ans, le 4février 1794, la Convention abolissait l'esclavage. Il ne s'agissait pas, pour les représentants du peuple, de faire triompher les principes de 1789. Mais bien d'appliquer une mesure de réalisme politique : depuis plusieurs années en effet, les esclaves noirs des Antilles se montraient de plus en plus rebelles à l'ordre instauré par les colons. Mettant en péril les intérêts de la France dans la région*.
Les premiers Français s installent aux Antilles en 1635. Ils y établissent un régime colonial et esclavagiste. La Révolution assimila ces territoires au reste de la République. En 1946, la Martinique et la Guadeloupe deviennent deux départements. Reste une question : les Antilles sont-elles françaises ?
Après la Nouvelle-Calédonie, les Antilles vont-elles connaître à leur tour une époque troublée ? Fleurons exotiques de la Monarchie et de la République, la Guadeloupe et la Martinique ont vécu selon les impératifs du « Roi-Sucre » et les contraintes arrières de l'esclavage. Ce qu'on appelle aujourd'hui « le malaise antillais » n'est rien d'autre que le fruit complexe de trois siècles et demi d'histoire.
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