Blum (Léon)

Le front populaire a-t-il été munichois?

Lorsqu en septembre 1938 Edouard Daladier ratifie les accords de Munich, Léon Blum exprime son « lâche soulagement ». Une expression qui lui sera beaucoup reprochée. D'autant plus qu'il avait lui-même, en 1936, renoncé à soutenir ouvertement les républicains espagnols en guerre contre Franco. Par amour de la paix, les hommes du Front populaire auraient-ils capitulé devant le fascisme ?

Les quatre âges du parti socialiste

Jean Jaurès, Léon Blum, Guy Mollet, François Mitterrand : ces quatre hommes ont marqué l'histoire du socialisme français au XXe siècle, depuis la fondation de la SFIO en 1905 jusqu'à la déroute du PS aux élections législatives de 1993. A l'heure où l'avenir même du socialisme est remis en question, il est temps de faire le point sur cette idée-force de notre siècle. Quels ont été les échecs, les réussites et les métamorphoses de ce grand parti politique depuis ses origines ?

Le Front populaire a-t-il perdu la guerre ?

Pour beaucoup, c'est au Front populaire et à Léon Blum qu'il faut imputer la défaite française de 1940. La politique sociale « intempestive » de 1936 et le pacifisme entêté de la gauche, il n'y aurait pas à chercher plus loin. Pourtant « la responsabilité du désastre est la chose de France la mieux partagée... »

Les socialistes ont-ils été résistants ?

Les socialistes français ne paraissaient pas avoir formé les gros bataillons de la Résistance. Leurs parlementaires n'avaient-ils pas, en majorité, voté les pleins pouvoirs à Pétain en juillet 1940 ? En fait, la Résistance socialiste n'est pas un mythe. Alors pourquoi, demande Marc Sadoun, a-t-elle été si négligée ?