Entre 1965 et 1973, en pleine guerre du Vietnam, les États-Unis ont écrasé le Cambodge sous les bombes. Le 17 avril 1975, les Khmers rouges instauraient un régime de terreur. Quelle est la part de responsabilité de Nixon et Kissinger dans la radicalisation du pays ?
Classé en 1992 au patrimoine de l'Unesco, l'ensemble architectural d'Angkor est aujourd'hui un écosystème menacé.
En 1979, l'invasion vietnamienne met fin au régime de Pol Pot. Mais s'ensuit une série de conflits qui ne prendront fin qu'en 1999.
En 2006, une cour cambodgienne à caractère international est mise en place à Phnom Penh pour juger les plus hauts responsables du Kampuchéa démocratique encore en vie. Le procès n° 1, qui jugea le dirigeant du centre de torture S-21, fut aussi une plongée au coeur de la terreur khmère rouge.
Qui était Pol Pot, le maître caché d'Angkar ?
Comment un petit groupe de communistes extrémistes a-t-il pu s'emparer du pouvoir au Cambodge ? Quels rôles ont tenus dans cette affaire l'histoire longue du Cambodge colonial, le communisme et finalement la terrible guerre du Vietnam ?
Dans le contexte idéologique du début des années 1970, de nombreux intellectuels et journalistes ont continué à soutenir la révolution khmère rouge. Le père François Ponchaud, expulsé en 1975 du Cambodge, où il était missionnaire depuis 1965, raconte comment il a écrit Cambodge, année zéro, le premier livre qui a révélé au monde la tragédie qui frappait le Cambodge.
Cette question continue de diviser les historiens.
Du 17 avril 1975 au 7 janvier 1979, un cataclysme politique ravage le Cambodge, entraînant d'immenses pertes humaines. Le nouveau régime entraîne son pays dans une des révolutions les plus radicales de l'histoire.
Les Khmers rouges ont échoué à tuer la mémoire d'un peuple.
