Cinquième République

Le divorce de Gaulle-Pompidou

«C'est parce que les grands barons du gaullisme, les hommes de la France Libre lui cassaient les pieds, que de Gaulle s'est entiché de Pompidou», affirme ironiquement Michel Jobert. Philippe Bauchard a longuement enquêté auprès de l'entourage des deux hommes pour suivre les causes du divorce de Gaulle-Pompidou.

Mai-68 : une histoire de famille

Qu ont-ils en commun, les leaders gauchistes des années soixante ? Une grande frustration historique - celle de la lutte antifasciste des années noires -, un antistalinisme à la fois viscéral et superficiel, l'horreur des guerres coloniales en Algérie ou au Vietnam. Ils grefferont sur un mouvement spontanéiste, rigolard et libertaire, un marxisme porteur du Grand Soir de la Révolution.

L'épée atomique

La bombe atomique explose a Reggane, dans le Sahara, le 13 février 1960. Ainsi la France entre dans le «club» atomique. Et le Général peut en faire le socle de l'indépendance nationale. Même si on découvre aujourd'hui que sa politique relève moins du calcul stratégique que du sentiment.

Guerre d'Algérie : l'abandon des harkis

«Traîtres» aux yeux des Algériens, qui en massacrèrent un grand nombre, abandonnés par la métropole, qui ne les considérait pas comme de «vrais» Français, les Harkis connurent un triste sort à la fin de la guerre d'Algérie. Devant les pièces de ce pénible dossier, Guy Pervillé conclut à la responsabilité directe du pouvoir gaulliste.

Objectif n° 1 : tuer de Gaulle !

Une tentative d'attentat par semaine! Voilà ce que révèle ici Jacques Delarue. Il est bien placé pour connaître tous ces projets d'assassinat contre la «Grande Zorha». Commissaire divisionnaire, Jacques Delarue appartenait à la très petite équipe de policiers qui tinrent l'OAS en échec pendant ces années brûlantes et l'empêchèrent de tuer de Gaulle.

Les Français et de Gaulle

Le rideau est tombé. L'homme de Colombey ne reviendra plus. âge héroïque est révolu. Le dernier nationaliste a disparu. Ses qualités de tacticien, la guerre d'Algérie, les dissensions de la gauche avaient permis à l'homme du 18-Juin un «corne back» imprévu. Une fois au pouvoir, de Gaulle disposera jusqu'en 1962 d'un appui massif de l'opinion. On a beau aligner tous ses mérites, vérifier tous ses titres de gloire, cela ne suffit pas à expliquer la confiance spontanée que les Français lui offrent alors.

Bourse : la sortie du tunnel

Et si les Français avaient enfin pris goût à la Bourse ? Plus-value vertigineuse, avantages fiscaux, privatisations... Le palais Brongniard, en ce moment, séduit même les épargnants les plus réticents.

Les partis politiques ont-ils perdu la mémoire ?

Entre le tout aux poubelles et le tout aux archives, nos partis politiques naviguent à vue et ne se soucient guère de leur histoire. Au hasard des conflits nationaux et des rivalités personnelles, des crues de la Seine ou de l'exiguïté des locaux, leurs papiers «de famille» se déchirent, s'informatisent ou se volatilisent. De quoi décourager les vocations de futurs historiens !

Georges Albertini, l'éminence grise de l'anticommunisme

Socialiste, pacifiste, collaborateur sous l'Occupation, anticommuniste professionnel, Georges Albertini est l'une des éminences grises les plus marquantes de la IVe et de la Ve République. Il conseilla des personnalités politiques aussi diverses que Marcel Déat, Vincent Auriol, Edgar Faure, Guy Mollet, Georges Pompidou et Marie-France Garaud. Pierre Assouline a pu mesurer son influence sur les affaires de l'État grâce aux témoins rencontrés et aux archives consultées.