Cléopâtre

Le crépuscule des pharaons

La mort de Cléopâtre ne marqua pas la fin de la civilisation pharaonique. L'Egypte devenue romaine conserva sa langue, son écriture et ses dieux. C'est le christianisme qui, au IVe siècle, balaya cette culture immémoriale.

Portrait d'une inconnue

Si la légende s'est emparée de Cléopâtre, c'est que sa vie, son règne et sa mort sont dignes des plus romanesques scénarios hollywoodiens. Mais c'est aussi que l'historien n'a que peu de sources pour brosser le portrait d'une reine à qui la tradition antique, inspirée par ses adversaires, fut presque unanimement défavorable.

Une reine grecque en Égypte

Cléopâtre, souveraine grecque, dut administrer un pays dont la langue, la religion, la culture n'étaient pas les siennes. Elle hérita du système mis en place par ses prédécesseurs : un étonnant mélange de bureaucratie hellénique et de respect des traditions pharaoniques.

César, Antoine et Cléopâtre

César, puis Antoine, généraux romains, ont au Ier siècle av. J.-C. partagé le pouvoir en Égypte avec la reine Cléopâtre. Était-ce l'aboutissement d'un projet d'hégémonie de Rome sur la Méditerranée ? Ou le fruit des hasards et des circonstances de la guerre, sans aucune volonté politique ? Le mystère demeure.