« L'Église et le contrôle des naissances » de Jean-Louis Flandrin
En faisant glisser de la théologie à l'histoire l'étude des « funestes secrets », Jean-Louis Flandrin a ouvert une voie nouvelle.
En faisant glisser de la théologie à l'histoire l'étude des « funestes secrets », Jean-Louis Flandrin a ouvert une voie nouvelle.
Du fait de sa dénatalité précoce, la France est en Europe un cas particulier : elle est le seul pays à se transformer en une terre d'accueil dès le milieu du xixe siècle. L'immigration est pour elle une nécessité.
L'Algérie a connu au lendemain de l'indépendance une natalité galopante que certains rendent responsable de tous les maux du pays. Au premier rang desquels le chômage des jeunes et la poussée islamiste. Depuis le début de la décennie, pourtant, la natalité s'effondre et les prévisions sont à la baisse.
Nous trouvons-nous aujourd'hui face à l'une des plus graves crises démographiques que notre pays ait connues ? Partisans et adversaires de cette thèse s'affrontent depuis quelques années, à coups de chiffres et de perspectives. Jacques Dupâquier, grand spécialiste de l'histoire de la population et de la société françaises, prend ici parti.
Comment un débat technique sur la fécondité des Français a-t-il pu devenir, ces derniers mois, une querelle politique et médiatique? Faut-il vraiment mettre en cause les méthodes des chercheurs de l'INED, le très respecté Institut national d'études démographiques? Pour Patrice Bourdelais, ce débat apporte en tout cas une preuve supplémentaire d'une vieille obsession française: la crainte de la dépopulation.*
« La décadence, ça rassure ! » nous dit Pierre Chaunu qui dirige une collection* au titre significatif : « Histoire et Décadence ». Il ne cache pas que, pour lui, rOccident a déjà dépassé ce stade. C'est d'« effondrement » qu'il s'agit aujourd'hui !
Apres Emmanuel Le Roy Ladurie, L'Histoire ouvre ses colonnes à Pierre Chaunu pour une libre réflexion sur l'avenir de notre civilisation. L'Europe aujourd'hui se meurt, faute de mettre au monde des enfants, affirme l'auteur du Refus de la vie. Une réflexion qui, nous l'espérons, suscitera la discussion.
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