Pour en finir avec le djihad
Une synthèse pionnière et ambitieuse sur seize siècles d'histoire du Moyen-Orient.
Une synthèse pionnière et ambitieuse sur seize siècles d'histoire du Moyen-Orient.
Il est surtout connu, en France, comme l'homme qui affronta en Algérie, de 1832 à 1847, les armées du colonisateur. On sait moins qu'Abd el-Kader fut aussi prisonnier de guerre, exilé cosmopolite et penseur humaniste. Et qu'il est considéré, dans son pays d'origine, comme le père de la nation.
La dimension sacrée des croisades fait trop souvent oublier qu'elles ressemblent à toute guerre. Et que, en retour, deux siècles de confrontation ont transformé les cultures militaires occidentale et orientale.
En 1531, les armées de l'imam Ahmed partent à la conquête du royaume chrétien. Le roi doit faire appel aux Portugais, menés par l'un des fils de Vasco de Gama, pour les stopper.
Le dernier livre de Gabriel Martinez-Gros analyse le djihadisme à partir de l'oeuvre d'Ibn Khaldun. Le débat est lancé.
Pour le grand historien arabe Ibn Khaldun qui écrit au XIVe siècle, l'islam est le seul monothéisme qui intègre les devoirs de la guerre dans ceux de la religion. Le calife est donc en théorie d'abord un chef de guerre et le djihad est son premier devoir. Démonstration.
L'autoproclamation, le 29 juin 2014, d'un califat par les djihadistes doit autant aux Frères musulmans et au wahhabisme qu'à l'héritage médiéval.
Dans l'islam aussi, l'« opportunisme apocalyptique » sert à mobiliser de puissantes passions au service de desseins très terrestres. Le retour du « Mahdi », le sauveur, sera le signal de la fin des temps.
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