« French historians » ?
Les étudiants américains continuent de s'intéresser à l'histoire française. Mais, à l'ère du numérique, les échanges scientifiques s'essoufflent.
Les étudiants américains continuent de s'intéresser à l'histoire française. Mais, à l'ère du numérique, les échanges scientifiques s'essoufflent.
Pierre Riché a exhumé et traduit un dialogue du XVe siècle, texte rare qui donne à voir la vie dans l'université de Heidelberg à la fin du Moyen Age. Il en livre ici les principaux enseignements.
Contrairement à une légende tenace, les étudiants voyageurs au Moyen Age ne furent jamais qu'une minorité. Et leur vie n'était pas facile. Ils préfiguraient néanmoins une géographie nouvelle : celle de l'Europe humaniste.
On est très fier aujourd'hui des échanges organisés avec des universités étrangères. C'est oublier qu'en plein Moyen Age de nombreux étudiants quittaient leur famille pour venir étudier à Paris, Bologne ou Montpellier. Bravant les dangers d'un long voyage, la douleur de l'exil et les privations matérielles.
Des professeurs conspués, des boules puantes et des bombes fumigènes dans les amphithéâtres, l'intervention de la police dans les locaux universitaires... Dès 1908, l'agitation étudiante a pris un tour politique. C'était au temps où l'Action française dominait le Quartier latin.
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