Les victoires des sportifs italiens furent sans doute la plus efficace propagande du fascisme à l'étranger.

Cette journaliste juive accompagne Mussolini dans l'élaboration d'une idéologie fasciste. Longtemps égérie d'un parti qu'elle a cofondé, sa judéité la force à fuir le pays après 1938.

Contrairement à une idée répandue, l'État fasciste n'a fait écran ni à la persécution raciale ni à la déportation des Juifs de la péninsule. Et, bien que tardive, la mise en oeuvre d'une politique antisémite en Italie ne doit rien à la pression allemande.

En adoration devant le Duce depuis l'adolescence, la jeune « Claretta » fut la dernière maîtresse de Mussolini. Elle fut fusillée à ses côtés en 1945.

La propagande systématique du régime fasciste italien a largement contribué à faire adhérer la population à la politique du Duce. La répression n'explique pas, à elle seule, la longévité du fascisme.

Lors d'une cérémonie à Tripoli, en 1937, Mussolini reçut l'épée de l'islam. Ce geste de propagande devait faire de lui le protecteur des musulmans.

La plupart étaient de jeunes vétérans de la Grande Guerre, avides d'aventure et mal réadaptés à la vie civile. Semant la terreur contre les organisations de gauche entre 1919 et 1922, les squadristes allaient ensuite fournir au fascisme ses cadres dirigeants.

En 1926, tous les partis politiques autres que le parti fasciste sont interdits. De nombreux socialistes et communistes s'exilent. Les opposants restés en Italie prennent le risque d'être arrêtés et condamnés par le Tribunal spécial.

Commencée avant le fascisme mais radicalisée par Mussolini, la colonisation italienne fut loin d'être douce. Massacres, camps de concentration et utilisation de gaz chimiques sont autant d'atrocités qu'eurent à subir la Libye et l'Éthiopie.

Durant l'entre-deux-guerres de nombreux conservateurs et nationalistes européens reviennent enthousiastes de leur rencontre avec le Duce. Mussolini, un temps frileux, comprend vite l'intérêt de relayer l'idéologie fasciste dans le monde.