Saigon est tombé...
Dernier épisode d'une guerre de trente ans. Une défaite fracassante pour la puissance américaine.
Dernier épisode d'une guerre de trente ans. Une défaite fracassante pour la puissance américaine.
La stratégie du faible contre le fort, qui vise à harceler l'ennemi, ne peut cependant le vaincre.
L'Amérique semble être parvenue à exorciser sa guerre coloniale. Est-ce le cas de la France face à ce qu'elle a longtemps continué à appeler les « événements » d'Algérie ?
Trois millions de jeunes Américains y ont combattu, sept millions de tonnes de bombes y ont été déversées : ces chiffres donnent une idée de l'ampleur de l'engagement américain au Vietnam. Un conflit de dix ans commencé dans la clandestinité, devenu croisade contre le communisme et bientôt « sale guerre » impérialiste. Pour la première fois de leur histoire, les États-Unis ont dû se résigner à la défaite.
Un film insensé, foisonnant, obscur : en ne se souciant pas de réalisme, mais en visant à restituer le climat de folie d'une guerre, Francis Ford Coppola réalisa l'œuvre la plus célèbre sur le conflit vietnamien.
3 millions d'hommes engagés, 57 000 morts, 300 000 blessés. L'Amérique n'en finit pas de s'interroger sur la guerre du Viêt-nam. Oui est responsable ? Au banc des accusés, les présidents Kennedy et Johnson, qui ont officiellement pris la tête de la guerre au début des années soixante. Quant aux historiens, ils nous disent aujourd'hui que pour comprendre l'engagement américain au Viêt-nam, il faut remonter à l'année 1941.
Si un président des Etats-Unis veut plaire aux journalistes, il doit leur rendre la vie facile et agréable... Voilà la leçon qui se dégage de l'enquête de Kathleen J. Turner sur Lyndon B. Johnson, la presse et le Vietnam. Gare aux hommes d'État qui ne savent pas «communiquer» ! *
Libération, Guerre froide, Budapest, gaullisme, Mai-68, Vietnam, goulag, socialisme, libéralisme. Sartre, Aron, Mauriac, Pauwels, Camus, Aragon... Tout le monde sait que les intellectuels jouent un rôle clef dans la société française, même si, aujourd'hui, leur déclin semble s'amorcer. Michel Winock a suivi pour nous leurs tribulations, leurs « leaders », leurs groupes et leurs revues, de 1945 à nos jours.
Apocalypse Now ou Putain de mort... Seuls Jes cinéastes, les romanciers et Jes journalistes avaient osé traiter de la guerre du Vietnam. Mais la plaie au cœur américain n'a pas cicatrisé. Les vétérans commencent à parier. Leurs témoignages révèient à l'historien un conflit jusque-là insoupçonné.
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