Dans la mémoire des Français, les grands hommes semblent tout droit sortis de livres illustrés pour enfants. Peut-être à cause du génie de ces dessinateurs qui, tel Job, ont su mettre en images une histoire de France à la recherche de ses héros.

Enfants géants de la publicité, les murs peints furent longtemps les porte-étendard bigarrés du commerce. Avant de sombrer dans la disgrâce et l'abandon. Ils renaissent aujourd'hui.

Les images des vases grecs seront au centre de l'exposition photographique qui se tiendra à Paris du 30 mai au 12 juin prochain dans l'enceinte du métro Châtelet*. Une occasion exceptionnelle pour découvrir les hommes et les dieux représentés, il y a plus de deux mille cinq cents ans.

Depuis sa première apparition sur la scène publique en 1517 jusqu'aux commémorations, cette année, en l'honneur du cinquième centenaire de sa naissance, la figure de Luther n'a cessé de fasciner les Allemands. N'est-il pas, selon Thomas Mann, « l'incarnation gigantesque du génie allemand » ?

La Bretonne en coiffe. Le paysan normand en blouse bleue. L'Alsacienne en grande coiffe noire... Les publicitaires ne s'y trompent pas : ils utilisent les stéréotypes régionaux comme image de marque. Ne sont-ils pas sensés refléter P« âme éternelle des provinces » ?