Petits meurtres en famille
Chaque fait-divers provoque l'incompréhension. Pourtant les meurtres de nouveau-nés ne sont pas exceptionnels. Au XIXe siècle, des milliers de femmes ont été jugées pour infanticide en France.
Chaque fait-divers provoque l'incompréhension. Pourtant les meurtres de nouveau-nés ne sont pas exceptionnels. Au XIXe siècle, des milliers de femmes ont été jugées pour infanticide en France.
En mai 1885, à Genève, une mère égorge ses quatre enfants puis tente de se suicider. Menant au procès de la folie homicide, l'affaire Lombardi illustre un tournant dans l'histoire judiciaire.
Le héros est victime de l'accès de démence le plus violent de la mythologie grecque. Une logique de mort qui ne peut s'expliquer que par la vengeance des dieux. Suivons le récit qu'en a fait Euripide.
Battre son enfant : rien de plus banal dans la société du XVIIIe siècle. Petit à petit, cependant, les sévices mortels infligés par les parents sont criminalisés et punis, témoignage d'une sensibilité nouvelle.
Au XIXe siècle, les meurtres de nouveau-nés ne sont pas exceptionnels. Célibataires, adultères ou veuves, des milliers de femmes ont été jugées pour ce crime en France. Les archives judiciaires permettent de cerner au plus près les circonstances de leur acte.
Le nombre de naissances est sévèrement limité en Chine : un enfant en ville, deux dans les campagnes. Le résultat ? Cinq millions de filles étrangement absentes des statistiques officielles...
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