Jaurès (Jean)

Le cri de Jaurès

Dès 1896, de nombreux intellectuels français se mobilisent pour dénoncer les massacres. Mais la guerre menace et le parti pro-arménien s'avère impuissant à conjurer le désastre qui frappe les Arméniens en 1915.

Un militant occitan ?

Amoureux de la langue d'oc et de l'Occitanie, Jaurès a milité pour l'enseignement des langues régionales à l'école primaire. Enraciné dans son Tarn natal, il n'en était pas moins ouvert au monde et à l'apprentissage des langues étrangères.

La paix, mais pas à tout prix

A tort, il incarne, aux yeux de la postérité, le pacifisme à outrance. Pourtant Jaurès ne croit pas que la France puisse se passer d'armée. Mais, pour lui, celle-ci n'est pas un instrument de conquête ou d'oppression. Elle est « le peuple organisé pour la défense du sol ».

Réforme ou révolution ?

Son engagement a d'abord été républicain. Quand il est devenu socialiste, à plus de 30 ans, il n'a jamais opposé l'utopie collectiviste, la dynamique syndicale à l'action parlementaire. Pour Jaurès, la révolution devait se faire à petits pas.

Une famille normale

Ne cherchez pas : le leader socialiste eut une vie de famille stable et bourgeoise. Les confidences de Louise, son épouse, nuancent toutefois un peu son portrait.

La justice avant tout !

Jaurès ne fut pas seulement le plus grand leader socialiste de son temps. A travers ses combats, en faveur de Dreyfus, de la liberté de la presse ou de l'abolition de la peine de mort, il nous a légué quelques belles leçons de politique.