Clemenceau versus Jaurès
1894 26 décembre. Ce jour-là, à Paris, lors de la première d'une pièce d'Ibsen, un débat mémorable sur la responsabilité de la presse en démocratie oppose les deux hérauts de la gauche.
1894 26 décembre. Ce jour-là, à Paris, lors de la première d'une pièce d'Ibsen, un débat mémorable sur la responsabilité de la presse en démocratie oppose les deux hérauts de la gauche.
L'homme qui préside à la naissance de la SFIO en 1905 n'était pas prédestiné à incarner les luttes du monde ouvrier. L'itinéraire politique et intellectuel de Jean Jaurès est d'abord celui d'un notable converti aux idées socialistes.
Le 18 avril 1904, le premier numéro de « L'Humanité » sort des presses. Son fondateur : Jean Jaurès. Cette année 1904 est bel et bien décisive pour le député socialiste. Mais aussi pour l'ensemble de la gauche française.
En ce vendredi 31 juillet 1914, on vit, on aime, on trime comme un beau jour d'été. Quelques signes, à peine, d'un danger auquel on ne veut pas croire. Brutalement, l'assassinat de Jaurès, qui a tenté de sauver la paix jusqu'à la dernière minute, en appelle à la défense de la patrie : « Jaurès est mort ! Vive la France ! »
Un gouvernement socialiste est au pouvoir en France. Il pourra profiter, pour mener son action, de la stabilité que lui confèrent les institutions de la Ve République. Et de la légitimité acquise sous les deux septennats de François Mitterrand. Est-ce l'occasion de rompre enfin avec une fatalité de l'échec ? Car, du Cartel des Gauches dans les années 1920, au ministère Guy Mollet pendant la guerre d'Algérie, en passant par l'expérience de Léon Blum lors du Front populaire, la gauche a souvent manqué ses rendez-vous avec le pouvoir.
Jean Jaurès, Léon Blum, Guy Mollet, François Mitterrand : ces quatre hommes ont marqué l'histoire du socialisme français au XXe siècle, depuis la fondation de la SFIO en 1905 jusqu'à la déroute du PS aux élections législatives de 1993. A l'heure où l'avenir même du socialisme est remis en question, il est temps de faire le point sur cette idée-force de notre siècle. Quels ont été les échecs, les réussites et les métamorphoses de ce grand parti politique depuis ses origines ?
On vit, on aime, on trime comme un beau jour d'été en ce vendredi 31 juillet 1914. Quelques signes, à peine, d'un danger auquel on ne veut pas croire. Brutalement, l'assassinat de Jaurès, qui a tenté de sauver la paix jusqu'à la dernière minute, en appelle à la défense de la patrie : « Jaurès est mort ! Vive la France ! »
L'anticolonialisme, majoritaire en 1885 et inspiré par diverses tendances politiques, s'est finalement cantonné à l'extrême gauche.
Le 21 mai 1981, François Mitterrand fleurit la tombe de Jaurès. Le 23 novembre 1924, les cendres du fondateur de .l'Humanité étaient transférées au Panthéon lors d'une manifestation grandiose. Loin de servir de référence unitaire, la « panthéonisa-tion » du leader socialiste assassiné apparut comme le plus grand commun diviseur de la gauche...
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