Le 28 octobre 1932, pour le 10e anniversaire de la marche sur Rome, le fascisme se raconte dans une mise en scène grandiose au palais des Expositions. Elle attirera 4 millions de visiteurs.

En imposant son puissant chancelier comme archevêque de Cantorbéry, Henri II n'imaginait pas qu'il allait se muer en inflexible défenseur de l'Église d'Angleterre. Le clerc le paya de sa vie, dans sa cathédrale, le 29 décembre 1170.

Peu de provinces ont été aussi précocement et largement converties au christianisme que l'Afrique romaine, Carthage en tête. Un succès qui repose d'abord sur le culte rendu aux martyrs.

La restauration de la tapisserie de la Dame à la licorne offre l'occasion de traiter d'un thème en vogue au Moyen Age.

Le premier attentat-suicide a été commis en 1993, peu avant les accords d'Oslo. Il y en a eu environ 150 depuis 2000. Avec les désillusions du processus de paix et la montée de l'islamisme, la figure du martyr a peu à peu remplacé celle du fedayin.

Mourir en martyr au nom de Dieu ! L'acte est aujourd'hui associé aux terroristes islamistes. Pour qui se souvient du martyre des premiers chrétiens, une telle filiation a de quoi choquer.

Dans « l'Arabie heureuse » des Anciens, se déroule, au vie siècle, un épisode tragique : le martyre de chrétiens ordonné par le roi juif de Himyar. L'événement connaît un large retentissement auprès des contemporains. Il révèle que, un siècle avant Mahomet, l'Arabie n'est pas un désert mais une terre déjà largement pénétrée par les grandes religions monothéistes.

Victimes royalistes ou républicaines de la chouannerie et de la guerre de Vendée, de nombreux « martyrs » disparus en 1793 font, aujourd'hui encore, l'objet d'étonnantes dévotions populaires. Une enquête exemplaire attire l'attention sur cette facette oubliée des mentalités françaises*.