Avant : le règne des grands couturiers, célébrant une femme hiératique et toujours identique. Après : les plus folles extravagances autorisées, la prime donnée à la jeunesse, l'affirmation de soi, quoi qu'il arrive. La mode pour tous est bien née dans les années i960.

A la fin du Moyen Age, les élégantes des cours princieres faisaient preuve, en matière de coiffures, d'une invention exceptionnelle. Des créations que l'ouverture du nouveau musée de la Mode, au Louvre, nous donne l'occasion de découvrir*.

En août 1792, la Convention interdit le port de la perruque. La fin d'une mode vieille de plusieurs siècles. Et décriée depuis l'origine : Louis XIV, déjà, ne les aimait pas... Une exposition les ressuscite aujourd'hui*.

L'homme de droite a, pendant plus d'un siècle, élaboré les règles de ce qui se fait et ce qui ne se fait pas. Il a érigé son art de vivre en modèle, et multiplié, à l'usage des initiés, les signes de reconnaissance. Que reste-t-il aujourd'hui de cet esprit de caste ?

Des Parisiennes enturbannées, juchées sur des semelles compensées, sur fond de bombardements... Henry Rousso a lu pour nous le livre que Dominique Veillon vient de consacrer à la mode sous l'Occupation (Payot). Si cette mode est d'abord l'illustration de la débrouillardise des Françaises, elle est aussi une activité économique florissante et une façon d'affirmer sa dignité face à l'Occupant pendant les années sombres*.

Vingt ans après la disparition des soutanes et l'entrée dans les mœurs du pantalon féminin, un créateur d'avant-garde vient de lancer la robe pour homme. Si cette mode se généralisait, la «révolution» qu'elle impliquerait serait considérable : l'histoire du costume montre en effet que le port de la robe masculine suppose des attitudes qui n'ont rien à voir avec celles auxquelles contraint l'usage du pantalon. Irène Frain a voulu en savoir plus.

La mode enfin consacrée ! Le musée des Arts de la Mode sera inauguré en janvier 1986. Dans la fièvre des derniers préparatifs Irène Frain Fa visité pour nous. Une avant- première.

Liberté, audace, astuce... Voilà le style qui a fait le succès du journal « Elle » depuis sa fondation, il y a quarante ans, en novembre 1945. Avec toujours le souci de transformer ses lectrices en femmes élégantes, modernes, émancipées - le corps aminci et la tête politique.

Élégance et désinvolture, amour de la perfection, triomphe du singulier... C'était la définition du dandysme au XVIIIe siècle. Renaîtrait-il de ses cendres aujourd'hui ? Pour Irène Frain, H faut d'abord s'entendre sur les mots.

Si la côte normande connaît une grande vogue au XIXe siècle, c'est qu'on y va autant pour se soigner que pour se distraire.