Moulin (Jean)

Le dossier Jean Moulin

Jean Moulin fait à nouveau la une de l'actualité. A l'occasion du centenaire de sa naissance, un colloque réunit ce mois-ci, à Paris, les chercheurs autour des questions soulevées par son action, son itinéraire et peut-être plus encore sa mémoire. Jean-Pierre Azéma nous explique pourquoi, malgré les polémiques - précoces -, le préfet d'Eure-et-Loir est devenu, avec la bénédiction de De Gaulle, le héros exemplaire de la Résistance.

Jean Moulin et l'énigme de Caluire

Le 21 juin 1943, Jean Moulin, l'émissaire du général de Gaulle, est arrêté à Caluire, près de Lyon. Depuis, cet épisode n'a cessé de soulever les passions. Jusqu'à la publication récente de deux ouvrages consacrés au héros de la Résistance. Jean-Pierre Azéma, qui prépare une biographie de Jean Moulin, fait ici le point sur l'affaire.

Jean Moulin et le rendez-vous de Caluire

Le 21 juin 1943, Jean Moulin, émissaire du général de Gaulle chargé d'unifier les forces de la Résistance, est arrêté à Caluire, près de Lyon, lors d'une réunion secrète. Qui a renseigné les Allemands ? Le nom de René Hardy, membre du mouvement Combat, est toujours avancé par les historiens - bien que Hardy ait été jugé et acquitté à deux reprises après la guerre. Mais faut-il n'incriminer que lui ? Jean-Pierre Azéma a eu accès à des archives jusqu'ici inédites.

Défense de Jean Moulin

Peut-on prouver qu'il y ait eu des relations entre Jean Moulin et l'agent soviétique Harry Robinson ? Quels étaient les sentiments de Jean Moulin à l'égard de l'URSS ? A-t-il avantagé les communistes au sein de la Résistance ? En un mot, quel crédit faut-il accorder aux accusations portées contre lui par Thierry Wolton dans son livre « Le Grand Recrutement » ? Stéphane Courtois, spécialiste du parti communiste français, répondait à ces questions dans notre dernier numéro. C'est à présent Daniel Cordier, l'auteur d'une monumentale biographie de Jean Moulin, qui nous livre ses commentaires*.

Jean Moulin et les communistes

Jean Moulin fait aujourd'hui la une de l'actualité. D'abord, parce que Daniel Cordier publie au mois de juin le troisième volume de sa monumentale biographie. Ensuite, parce que, cinquante ans après son arrestation par la Gestapo à Caluire, la figure et le rôle du fédérateur de la Résistance en France seront évoqués lors d'un colloque à l'Institut d'histoire du temps présent. Mais surtout, parce que la publication du dernier ouvrage de Thierry Wolton, «Le Grand Recrutement», a soulevé une vive polémique dans la presse et chez les historiens. Thierry Wolton y affirme en effet que Jean Moulin était un agent soviétique. Une accusation grave. Pour ouvrir le débat, nous avons interrogé Stéphane Courtois, directeur de recherche au CNRS et l'un des meilleurs spécialistes du parti communiste français, qui a consulté les archives soviétiques désormais ouvertes à Moscou. Dans notre prochain numéro, Daniel Cordier apportera ses propres éléments de réponse*.

Daniel Cordier et l'énigme Jean Moulin

C'est à la suite d'un débat télévisé houleux que Daniel Cordier, marchand de tableaux de son état, dérogeant à la règle qu'il s'était imposée jusque-là, a décidé de plonger dans les archives pour que les Français sachent enfin qui était son ancien « patron », Jean Moulin. Les deux premiers volumes de cette biographie monumentale du héros de la Résistance viennent d'être publiés. Pierre Assouline a rencontré leur auteur, un chercheur vrai, animé d'une passion d'horloger*.

Lyon, capitale de la résistance

Métropole de la zone libre, Lyon devient rapidement le lieu où convergent tous les mouvements de résistance. C'est là aussi qu'ils s'unifieront. On y complote, on y pose les jalons de la société future... Jusqu'au jour où l'occupant fait irruption et sévit durement.

L'« énigme » Jean Moulin

L'arrestation de Klaus Barbie a mis en lumière la mort mystérieuse de Jean Moulin. Dans quelles conditions le fondateur du Conseil national de la Résistance a-t-il été dénoncé ? Quelle était sa mission en France ? Quels furent ses rapports avec de Gaulle, avec les autres résistants ? Était-il, comme on l'a écrit, un « agent » du parti communiste ? Pour le savoir, nous avons interrogé Jean-Pierre Azéma*, l'un des meilleurs spécialistes français de l'Occupation.