Naissance de la question sociale
Derrière les idées de liberté et de nation brandies par la bourgeoisie, la révolution de 1830 fut aussi un moment de libération de la parole ouvrière à l'origine de revendications sociales nouvelles.
Derrière les idées de liberté et de nation brandies par la bourgeoisie, la révolution de 1830 fut aussi un moment de libération de la parole ouvrière à l'origine de revendications sociales nouvelles.
En redonnant du souffle à l'histoire de la Ire Internationale, Nicolas Delalande dévoile une autre mondialisation : celle des mouvements ouvriers.
Le siècle des Lumières donne au travail un sens pleinement positif. Dans la lignée des Encyclopédistes, Marx en a fait l'essence même de l'homme, au moment où la révolution industrielle impose les pires conditions de vie aux ouvriers.
Le thème de la grève générale marque la culture ouvrière française depuis la fin du XIXe siècle. Celle de mai-juin 1968 reste la plus importante de notre histoire. Par son ampleur, le mouvement paralyse même les entreprises non grévistes et le pays s’immobilise peu à peu, comme une eau gagnée par le gel.
Après avoir soutenu une thèse d'Etat tout en étant instituteur, Jean Maitron (ci-contre), récemment décédé, a eu l'idée en 1950 de faire un «Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français». Un vrai «Who's who» issu de la rencontre d'un militant laïque et d'un éditeur catholique*.
Les grèves de 1968 ont été les plus importantes de notre histoire. La France paralysée pendant trois semaines, sept millions de grévistes : un record absolu. Vingt ans après les faits, deux interprétations s'affrontent : les communistes et la CGI estiment avoir tiré de Mai-68 tout ce qui était possible ; les « gauchistes » et une partie de la CFDT reprochent au PC d'avoir freiné le mouvement et permis ainsi de sauver le pouvoir gaulliste.
L'année 1947 mérite bien son nom d'« année terrible ». Au sortir de la guerre, la France connaît une impressionnante vague de grèves. De graves incidents ensanglantent Marseille. Quarante ans après les événements, Michel Winock montre à quel point il y a décalage entre la réalité des faits et leur perception par les contemporains.
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