Les socialistes français et les premiers maîtres du Kremlin
Le livre de Christian Jelen* jette une lumière crue sur la fascination que la Révolution bolchevique a exercée sur les socialistes français. Les conséquences retentissent jusqu'à nos jours.
Le livre de Christian Jelen* jette une lumière crue sur la fascination que la Révolution bolchevique a exercée sur les socialistes français. Les conséquences retentissent jusqu'à nos jours.
1933 : Hitler prend le pouvoir. L'Internationale communiste dénonce la social-démocratie allemande. 1934 : Moscou décide la création de « Fronts populaires antifascistes ». Août 1939 : pacte germano-soviétique. Branko Lazitch décrit cette valse à trois temps entre les régimes totalitaires.
Budapest, Prague, Varsovie... A travers le temps, un lien incontestable relie le mouvement des dockers polonais à la révolte des ouvriers du bâtiment de BerJin-Est Je 17 juin 1953, - cette première insurrection qui ébranla Jes pays socialistes.
L'histoire se fait aussi avec des archives privées. Leurs détenteurs, avant de mourir, prennent généralement le soin de confier leur trésor personnel à des institutions publiques, telles que les Archives nationales, la Fondation nationale des sciences politiques, des Centres de recherches universitaires, etc. Jean Maitron, historien du mouvement anarchiste, est mêlé à l'histoire des archives André Marty - un cas particulier.
Depuis le printemps dernier, les syndicats se mobilisent pour la semaine de travail à trente-cinq heures. Au nom de la réduction du chômage, par la création de nouveaux emplois, et de la qualité de la vie, par l'augmentation du temps de loisirs. Une problématique qui rappelle celle de la loi des quarante heures en 1936.
Pourquoi ne pas aller flâner du côté de Montreuil, au musée de l'histoire vivante ? On trouvera aussi bien une noix de coco sculptée par un communard que le fauteuil de Jean Jaurès.
Michelle Perrot qui a étudié les ouvriers en grève (1870-1900) se propose, ici, de comprendre, à travers le récent livre de Rémy Cazais, pourquoi en 1909 les ouvriers de Mazamet sont « réactionnaires » et leurs patrons « républicains de progrès »...
II fut un temps où le 1er Mai n'avait rien d'une fête, où les forces de l'ordre étaient, ce jour-là, sur le pied de guerre.
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