« La grève dure si les femmes tiennent »
Les révoltes de femmes ont été minoritaires dans le monde ouvrier. Mais, dans les grandes grèves, leur rôle fut souvent décisif.
Marâtres et belles-mères
Un bel ouvrage sur une figure du folklore familial.
« La grève dure si les femmes tiennent »
Longtemps oubliées, les révoltes de femmes sont minoritaires dans le monde ouvrier. Mais, dans les grandes grèves, leur rôle fut souvent décisif. Si les femmes faiblissent, le mouvement craque.
Les femmes ont-elles un genre ?
Une historienne américaine invite à prendre en compte la différence des sexes.
Guerre des sexes et lutte des classes
« Ouvrière, mot impie ! » L'expression est de Michelet. Des femmes qui travaillent à l'usine, qui font la grève ou manifestent scandalisent. Une misogynie qui n'a pas entièrement disparu des centrales syndicales...
Liberté, égalité, parité !
Bien sûr, les bastions — professionnels, intellectuels — ont peu à peu cédé. Mais en France les femmes assurent 80 % du travail domestique. A qualification égale, elles ont un salaire de 12 % inférieur à celui des hommes. Et elles sont sous-représentées dans la vie politique et économique du pays. La parité viendra-t-elle à bout de cette discrimination officieuse ?
Pas de pitié pour Édith Cresson
Edith Cresson Premier ministre. C'est la première fois, en France, qu'une femme accède à cette fonction. Les critiques se déchaînent.
1848 : la révolution des femmes
Il y a cent cinquante ans, la révolution de 1848 donne aux femmes, pour la première fois, la possibilité d'intervenir sur la scène publique. Au travers de journaux, pétitions, associations... Femmes célèbres, femmes du peuple, côte à côte, prennent la parole. Brève libération : les hommes confisquent bien vite cette parole révolutionnaire !
Femmes à l'usine
Les ouvrières du XIXe siècle sont essentiellement celles des grandes usines textiles. Un monde régi par les hommes, soumis à un strict moralisme, où toute revendication politique leur est interdite - et qu'elles doivent abandonner dès qu'elles ont fondé une famille. Un monde, aussi, de solidarité et de relative indépendance financière, qu'elles seront de plus en plus nombreuses à considérer comme le symbole relatif de leur émancipation.
Le XIXe siècle était-il misogyne ?
Mauvaise ménagère, dépensière, sotte, perverse : la femme du XIXe siècle est bien, le plus souvent, perçue par les hommes selon les canons de la misogynie traditionnelle. Mais cette époque s'en prend aussi, et de façon plus féroce encore, aux femmes bachelières, artistes, médecins... C'est que l'émancipation se dessine. Et que prend forme, en contrepoint, l'antiféminisme.