Photographie

De la Commune à Timisoara, attention ! photos manipulées

La révolution roumaine de décembre 1989 a ete vécue en direct dans le monde entier. Décuplant les émotions, ces images qui nous parvenaient à Vétat brut de Bucarest ou de Timisoara ont sans doute accéléré les événements. Retransmises dans la précipitation et la confusion, sans que les journalistes ou les commentateurs d'une histoire immédiate aient le temps d'en analyser la provenance et d'en faire une «critique interne», elles ont aussi permis une gigantesque manipulation de l'opinion. Une manipulation pour la bonne cause, peut-être, mais une manipulation quand même. Or on retrouve ce genre de trucages photographiques à des fins politiques depuis la Commune de Paris de 1871. Nous avons demandé à Alain Jaubert, journaliste et cinéaste, auteur d'un livre sur la question (Le Commissariat aux archives. Les photos qui falsifient l'histoire, Bernard Barrault, 1986), de nous dire à quels dangers nous exposent les photos, dans les dictatures comme dans les démocraties.

La photographie est-elle un art ?

De nombreuses expositions saluent actuellement le cent-cinquantenaire de l'invention de la photographie. Or, dès sa naissance, ce nouveau procédé déclenche une polémique. Pour les uns, la photographie appartient de plein droit aux beaux-arts et relève, comme la peinture, des canons de l'esthétique. Pour les autres, elle n'est qu'une industrie, sans plus*.

Angkor au bois dormant

Angkor, la découverte orientale par excellence. Voyageurs médusés, explorateurs stupéfaits devant tant de beauté captive d'une végétation luxuriante

Le tour du monde des géographes

Cent quarante mille photographies (dont cinquante mille vues sur verre), des croquis d'itinéraires et des lettres d'explorateurs, un mémoire de Faidherbe et les notes du prince d'Orléans au Tibet... Prévert aurait pu élire domicile à la Société de géographie *, fille des académies des Lumières et une des mères de la géographie moderne.

Les cartes postales des colonies

Avec les vacances, voici revenu le temps privilégié des cartes postales. Une belle vue, et c'est le charme local qui se révèle au correspondant. Mais il fut un temps aussi où les cartes postales célébraient, entre autres merveilles patriotiques, la gloire des aventures coloniales.

Rue du Premier-Film à Lyon

Au tournant du siècle, jusqu'à la Première Guerre mondiale et après, la vie telle qu'elle fut, c'est dans les plaques autochromes Lumière conservées à la Fondation nationale de la photographie à Lyon qu'il faut la surprendre.