Rationnement
Vous avez dit État providence ?
Logements gratuits, distribution de denrées alimentaires, éducation et accès aux soins pour tous et gratuits : le régime castriste a mis en oeuvre l'un des systèmes sociaux les plus performants d'Amérique latine. Un modèle égalitariste qui s'est détérioré depuis les années 1990.
L'obsédante question du ravitaillement
Voilà presque un an que la France est libérée. Mais les oeufs, le lait, la viande, le beurre : tout manque encore à l'été 1945. Le rationnement est sévère, le marché noir règne partout. La question du ravitaillement est dans tous les esprits.
La France a faim !
Rationnement severe, troc, marché noir, « commandos de survie » lancés par les citadins dans les campagnes : en août 1944, et pour plusieurs années encore, la France a faim.
Les rutabagas sont arrivés
Après le grand éparpillement de l'exode, les Français sont rentrés chez eux. La vie reprend, d'autant plus difficile que les prélèvements des «Chleuhs» épuisent les ressources du pays. Dans les villes on manque de tout : pain frais, beurre, viande, charbon et essence sont rationnés. Le vélo devient le roi des transports et le rutabaga celui du repas quotidien. Pour survivre, on improvise grâce au «système D» et au marché noir. Et l'hiver s'annonce particulièrement rude.