Saigon, 25 septembre 1945. Cent Français massacrés
Le déchaînement de violence qui touche la capitale indochinoise s'explique par la grande instabilité des rapports de force.
Le déchaînement de violence qui touche la capitale indochinoise s'explique par la grande instabilité des rapports de force.
La prise de Saigon sonnait la fin de la guerre civile avec l'espoir d'un Vietnam réunifié, indépendant et pacifié. Mais les vainqueurs imposèrent brutalement le modèle communiste au Sud.
En 1891, le premier Institut Pasteur d'outre-mer ouvre à Saigon. Malgré les bouleversements politiques, il existe toujours, grâce à des chercheurs, français et vietnamiens, profondément engagés dans leur mission.
Pendant près d'un siècle, Saigon, la « perle de l'Extrême-Orient », incarne les splendeurs et les vicissitudes de la vie coloniale.
Deux ans après le cessez-le-feu signé à Paris entre les États-Unis et la république démocratique du Vietnam, les troupes nord-vietnamiennes s'emparent de Saigon. Le pays est réunifié par la force.
Il a été correspondant de guerre en Indochine. Il a aussi connu Saigon à la fin des années 1920, quand son père était consul de France en Chine. Lucien Bodard, il y a vingt ans, se souvenait avec nous.
Il y a quarante ans, le 7 mai 1954, Diên Bien Phû tombait aux mains du Vietminh. Quelques semaines plus tard, les accords de Genève entérinaient la fin de l'Indochine française. La fin d'un siècle de domination pendant lequel Saigon, la « perle de l'Extrême-Orient », avait incarné les splendeurs et les vicissitudes de la vie coloniale.
Saigon 1928 : les souvenirs d'enfance de Lucien Bodard.
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