Le samouraï au musée
Le musée Guimet met en scène cette élite à la fois militaire et lettrée.
Le musée Guimet met en scène cette élite à la fois militaire et lettrée.
Symboles de l'ancien régime, ils disparaissent avec lui. Mais beaucoup se reconvertissent dans le nouvel État de Meiji.
Il y a cent cinquante ans, la révolution de Meiji ouvrait la voie d'une modernisation accélérée au Japon : industrialisation, recours à la conscription, école obligatoire... On l'a longtemps expliquée par la seule influence des puissances occidentales. Pas si sûr, nous disent aujourd'hui les historiens japonais, qui insistent sur d'autres causes et d'autres dynamiques.
Ils apprenaient à vaincre la peur de la mort. Protégés par leurs armures, dont on peut voir des chefs-d'oeuvre au Quai Branly.
Entre le XIIe et le XVIe siècle, le Japon ressemble étrangement à notre Moyen Age occidental : des guerriers, les samouraïs, servant leur seigneur et exerçant leur pouvoir sur les paysans, des fiefs, des châteaux...
Comme les chevaliers de l'Occident médiéval, les samouraïs sont nés au Japon avec la société féodale. Ils ont développé une éthique et un code guerrier. Qui masquaient parfois des réalités moins glorieuses.
Le cas japonais : aux antipodes de l'Europe, mais à la même époque, la société tout entière était régie par les rapports entre seigneurs et vassaux.
Grandeur et décadence des « samurai ». Après avoir dominé le Japon pendant sept cents ans, jusqu'en 1868, cette classe guerrière disparut en quelques décennies. Déchus de leur rang, les fiers « samurai » se muèrent en militaires, en fonctionnaires ou en entrepreneurs qui furent souvent à l'origine des grandes firmes actuelles. paru
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