Le suaire de Turin est-il un faux ?
Gérard Mordillat et Jérôme Prieur imaginent l'histoire du fameux linge à travers les siècles.
Gérard Mordillat et Jérôme Prieur imaginent l'histoire du fameux linge à travers les siècles.
Depuis l'apparition de la relique dans les sources historiques au milieu du XIVe siècle jusqu'aux débats contemporains, Andrea Nicolotti, spécialiste de l'histoire des images miraculeuses, a repris le dossier du suaire de Turin.
Dans le succès du suaire et son incroyable popularité au XXe siècle, rien n'est hasard.
La comparaison du suaire de Turin avec des oeuvres d'art médiévales est riche d'enseignement.Jean Wirth a mené l'enquête... Et livre des conclusions surprenantes.L'avis des historiens de l'art a été peu sollicité dans les querelles sur le saint suaire de Turin, sans doute parce qu'il peut paraître moins « scientifique » que celui des chimistes, tandis que les historiens de l'art eux-mêmes manifestent rarement de l'intérêt pour une oeuvre à ce point dégradée et, de surcroît, quasiment inaccessible. Sans prétendre combler cette lacune, j'aimerais proposer quelques pistes d'analyse du point de vue de ma discipline.
Le suaire de Turin : une pièce de lin portant l'empreinte, fixée sur le tissu comme un négatif photographique, d'un homme flagellé et crucifié. Il est apparu pour la première fois au milieu du xrve siècle, dans la petite collégiale de Lirey, en Champagne. Assez vite vénéré comme une relique de la Passion du Christ, il suscite depuis la ferveur des fidèles, et la curiosité des scientifiques. À quelques mois de l'ostension de 1998 le débat n'est pas clos.
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