Guillaume le Maréchal, rebelle et fidèle
Parfait rejeton de la noblesse anglo-normande, Guillaume le Maréchal demeura toute sa vie le plus fidèle allié de la dynastie des Plantagenêts. Portrait du « meilleur chevalier du monde ».
Parfait rejeton de la noblesse anglo-normande, Guillaume le Maréchal demeura toute sa vie le plus fidèle allié de la dynastie des Plantagenêts. Portrait du « meilleur chevalier du monde ».
A la fin du XIe siècle, la France devient le berceau de la chevalerie européenne. C'est le temps des bonnes manières et des romans courtois. Mais aussi des tournois : les moeurs restent imprégnées par la guerre et sa violence.
Au XIIe siècle, les tournois ont la violence de vraies batailles. Et l'on n'y meurt pas moins qu'à la guerre ! Mais, dans ces « détestables foires » à la mort et au plaisir, les chevaliers jouent aussi leur fortune.
Honneur, prouesse, loyauté et mépris des richesses : telles sont les valeurs fondamentales du chevalier de l'An Mil. Elles ont été largement diffusées, à la fin du Moyen Age, par les poèmes, les romans et la littérature courtoise. Établissant un modèle de perfection virile dont nous sommes encore aujourd'hui les héritiers.
Le tournoi du Moyen Age est certes une partie de plaisir, mais il n 'est pas dépourvu de périls. Il ne s'agit pas de duels, mais de mouvements de cavaliers disposés en ordre de bataille. Avantage de cette formule: l'humeur belliqueuse des nobles y trouve un exutoire. Alors, pourquoi condamner le tournoi? C'est que, justement, il ne se distingue pas vraiment de la guerre. les témoignages de l'époque montrent bien la confusion des genres.
Le tournoi n'a jamais eu l'image figée que le cinéma en a souvent donnée... Tout au long du Moyen Age, ses règles n'ont cessé d'évoluer. Mais son nom reste définitivement attaché à la puissance des chevaliers féodaux.
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