Une guerre sans front ni arrière
Soixante ans après, la guerre d'indépendance algérienne continue de déclencher débats et polémiques. C'est que dans ce conflit qui a impliqué massivement la jeunesse des deux pays, tous les camps se sont déchirés.
Soixante ans après, la guerre d'indépendance algérienne continue de déclencher débats et polémiques. C'est que dans ce conflit qui a impliqué massivement la jeunesse des deux pays, tous les camps se sont déchirés.
Anticolonialiste et républicain, Mouloud Feraoun fut exécuté par l'OAS à quelques jours de l'indépendance de l'Algérie.
A partir de la fin 1956, le terrorisme fut l'arme essentielle du FLN. Beaucoup voient dans son succès la preuve de l'efficacité et de la légitimité de la violence. Selon Guy Pervillé, loin d'accélérer l'indépendance de l'Algérie, la terreur exercée par le FLN a au contraire prolongé inutilement la guerre.
« OAS frappe où elle veut, quand elle veut, qui elle veut ! » Ce slogan qui apparaît sur les murs d'Algérie en avril 1961 va bientôt se vérifier. Soutenue par la majorité des pieds-noirs, l'Organisation armée secrète multiplie actions spectaculaires et attentats. Jusqu'en métropole.
« OAS frappe où elle veut, quand elle veut, qui elle veut ! » Ce slogan qui apparaît sur les murs d'Algérie en avril 1961 va bientôt se vérifier. Soutenue par la majorité des pieds-noirs, l'Organisation armée secrète multiplie actions spectaculaires et attentats. Jusque dans la métropole.
L’Organisation armée secrète OAS, formée d’officiers et de civils fanatiquement opposés à l’indépendance de l’Algérie, effectua entre 1961 et 1962 de nombreux plasticages. Et, de mars à septembre 1962, commit près d’une tentative d’attentat par semaine sur la personne du chef de l’état !
Une tentative d'attentat par semaine! Voilà ce que révèle ici Jacques Delarue. Il est bien placé pour connaître tous ces projets d'assassinat contre la «Grande Zorha». Commissaire divisionnaire, Jacques Delarue appartenait à la très petite équipe de policiers qui tinrent l'OAS en échec pendant ces années brûlantes et l'empêchèrent de tuer de Gaulle.
Mars 1962. La métropole applaudit à la signature du cessez-le-feu en Algérie. Mais grenades, fusils, explosifs se déchaînent de l'autre côté de la Méditerranée. Sept ans et demi de guerre coloniale s'achèvent. La guerre des Pieds-Noirs contre l'État gaulliste atteint alors son paroxysme. L'OAS, qui la dirige, s'apprête à l'assaut final.
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