1848, le Paris des étrangers
L'instauration de la IIe République s'accompagne de mesures généreuses en faveur des étrangers, nombreux à avoir participé à la révolution. Mais elles masquent une autre réalité moins glorieuse.
L'instauration de la IIe République s'accompagne de mesures généreuses en faveur des étrangers, nombreux à avoir participé à la révolution. Mais elles masquent une autre réalité moins glorieuse.
En quelques siècles, la cite de Rome est devenue un empire s'étendant à l'ensemble du monde méditerranéen. Comment cimenter cette communauté de plusieurs millions d'habitants ? En leur octroyant la citoyenneté romaine. Ce fut la grande idée de la République puis des empereurs.
Il n'y a officiellement ni métis ni mulâtres aux États-Unis. Une « goutte de sang noir » suffit à classer un individu dans le groupe des gens de couleur.
En 1937, l'URSS dénombre sa population. Ce sera, imagine Staline, l'occasion d'affirmer la remarquable fécondité du pays, et l'inéluctable augmentation des citoyens soviétiques. Malheureusement, les chiffres sont terribles pour le gouvernement : ils révèlent la « disparition » de plusieurs millions de personnes. Des archives que l'on croyait détruites nous montrent aujourd'hui comment Staline a préféré supprimer les statisticiens plutôt que d'affronter cette réalité.
En poursuivant votre navigation sur les sites du groupe Sophia Publications, vous acceptez l'utilisation des cookies permettant de vous proposer des services et contenus personnalisés.