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Rien ne prédisposait la IIIe République à se doter d'un président falot. Bien au contraire. Ce sont les événements et les crises de la fin du XIXe siècle qui ont amené les républicains à rejeter les personnalités fortes, soupçonnées d'autoritarisme. Affaibli, le président devenait tout juste bon à « inaugurer les chrysanthèmes ».

Sous une Ve République que l'on associe à la prépondérance absolue de l'exécutif, avec le président de la République comme clé de voûte, les IIIe et IVe Républiques ont été revêtues de l'image péjorative de la faiblesse et de l'instabilité : le chef d'État y serait préposé à l'inauguration des chrysanthèmes. Si cette assertion n'est pas fausse, elle demande néanmoins à être nuancée.

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