L'adieu à de Gaulle
C'est comme gaulliste que Jacques Chirac devient président du RPR en 1976 et Premier ministre en 1986. Pour autant, en matière économique, institutionnelle ou européenne, il n'hésitera pas, par trois fois, dans les années 1980, à renier le gaullisme originel.
De Gaulle, Israël et les Juifs
« Un peuple d'élite, sûr de lui-même et dominateur. » Ces propos tenus par le général de Gaulle en novembre 1967 ont suscité un bel émoi. Comment les comprendre ?
Le retournement de l'opinion
La guerre de 1967 libère en France des sentiments anti-israéliens jusqu'alors réfrénés par le souvenir de la Shoah.
L'« Affaire des fiches » : un scandale républicain
En octobre 1904, l'« affaire des fiches » fait scandale. Pour épurer l'armée, le général André, ministre de la Guerre et franc-maçon, a obtenu du Grand Orient des renseignements détaillés sur les opinions politiques de plus de 18 000 officiers de l'armée française...
L'année du Général
A l'été 1945, la France est en pleine campagne pour le référendum sur les institutions. Le général de Gaulle a fait reconnaître sa légitimité à exercer le gouvernement et a imposé la France au rang des puissances victorieuses. Le conflit est pourtant en germe avec les partis issus de la Résistance. Il ne tardera pas à éclater.
Clemenceau, l'inclassable
Dans les années 1880, Clemenceau siège à l'extrême gauche. Anticlérical, jacobin, sensible à la question sociale, ce « tombeur de ministères » incarnele radicalisme. L'expérience du pouvoir le transforme. Confronté aux grandes grèves de 1907-1908, il devient le « premier flic de France ». La Première Guerre mondiale achève de brouiller son image...
Le XXe siècle commence en 1914
La Première Guerre mondiale a produit le communisme et le fascisme. Nées de l'ébranlement du conflit, ces deux idéologies totalitaires bouleverseront l'histoire du XXe siècle. La guerre a peut-être porté un coup fatal à l'humanisme démocratique.
La révolution manquée de Giscard d'Estaing
Entre 1974 et 1976, la France a connu une véritable expérience de « social-libéralisme », portée par un président jeune et soucieux de moderniser le pays. Pourquoi le septennat de Valéry Giscard d'Estaing n'a-t-il donc pas tenu toutes ses promesses ?