Alain Dieckhoff

Le sionisme est-il un fascisme ?

Dans son dernier livre «Aux origines d'Israël» (Fayard), l'historien israélien Zeev Sternhell affirme, de façon provocante, que le sionisme de gauche n'aurait été qu'une variante du socialisme national européen. Bref, une forme de « fascisme ». Alain Dieckhoff, chercheur au CNRS, qui vient de publier « Israéliens et Palestiniens. L'épreuve de la paix » (Aubier), exprime ici son désaccord.

Le sionisme est-il le dernier projet colonial ?

Qu'est-ce qui a inspiré le mouvement sioniste ? Le vœu de fonder en Orient « l'avant-poste de la civilisation contre la barbarie » ? Ou le simple souhait de retourner dans la terre d'origine ? Et comment ce nouveau nationalisme a-t-il affronté le nationalisme palestinien ? Alain Dieckhoff, en répondant à toutes ces questions, réfute l'idée répandue selon laquelle la création d'Israël serait le dernier projet colonial européen.

Les trois combats du sionisme

Si la « révolte des pierres », l'intifada, touche les relations israélo-palestiniennes, elle affecte aussi les liens d'Israël avec la diaspora et menace, à la longue, les fondements du sionisme. Qu'est-il, en vérité, ce sionisme peu et mal connu, et qui déchaîne toujours la polémique ? Quand la passion est plus forte que la raison, elle finit par obscurcir l'histoire. La voici exposée dans ses dimensions multiples.