Août 1914 : Paris entre en guerre
A l'été 1914, Paris bascule dans la guerre ; 300 000 Parisiens sont mobilisés (soit un tiers environ de la main-d'oeuvre masculine). C'est comme si la ville se vidait de ses forces vives et de sa jeunesse. La capitale vit bientôt au rythme des rumeurs qui accompagnent l'entrée en guerre : celle des « atrocités allemandes » contre les civils belges et français, colportée par les réfugiés ; celle concernant les espions et les ennemis de l'intérieur, qui donne naissance à une vague de xénophobie antiallemande. L'histoire de l'entrée de la guerre dans le quotidien des Parisiens reste largement à écrire : c'est celle que racontent les photographies de Charles Lansiaux, exposées dès le 15 janvier par la Bibliothèque historique de la ville de Paris.
Quoi de neuf sur la Grande Guerre ?
La commémoration de 1914 suscite abondance de publications. Tour d'horizon par Bruno Cabanes, spécialiste de la Grande Guerre.
Un drame à la mesure du monde
1914-1918 : aucun historien n'étudie plus la Grande Guerre dans ces limites chronologiques. Des tranchées de Moukden aux derniers combats de la guerre gréco-turque, ce sont dans des bornes temporelles et spatiales élargies qu'on s'interroge désormais sur ce conflit.
Et le droit des peuples ?
Les négociations du traité de Versailles sont aussi l'occasion de revendications nationalistes dans les colonies.
« Anatomie de la bataille » de John Keegan
Le combat « au ras du sol », tel qu'il fut vécu par les hommes de troupe : John Keegan a ouvert la voie à une anthropologie de la guerre moderne.
Soldats de la liberté : pourquoi se battent-ils ?
Une mythologie du combattant américain s'est forgée dans la Seconde Guerre mondiale. Elle perdure malgré le désastre du Vietnam et les scandales de l'Irak ou de l'Afghanistan. Quelles furent les motivations réelles de ces hommes partis se battre à des milliers de kilomètres de chez eux ?
1914-2011 : le siècle des réfugiés
Entre 1914 et 1945, c'est l'Europe qui doit faire face aux millions de réfugiés chassés par les modifications de frontières et les régimes totalitaires. Le sort de ces malheureux fait évoluer le droit international.