Un livre qui inscrit les violences de la guerre d'Algérie dans la longue durée coloniale.

Parmi les femmes participant à la lutte armée au sein du FLN, 2 % se retrouvent dans la guérilla urbaine y compris dans le « réseau bombes ». Arrêtées, torturées et parfois violées, elles furent le visage iconique de cette guerre totale avant de sombrer dans l'anonymat.

Il est surtout connu, en France, comme l'homme qui affronta en Algérie, de 1832 à 1847, les armées du colonisateur. On sait moins qu'Abd el-Kader fut aussi prisonnier de guerre, exilé cosmopolite et penseur humaniste. Et qu'il est considéré, dans son pays d'origine, comme le père de la nation.

Les Noirs ne sont, en métropole, que quelques milliers au XIXe siècle. Ils sont pourtant bien présents dans la peinture - en témoigne l'exposition qui ouvre le 26 mars au musée d'Orsay. En particulier les femmes qui, à Paris, tentent de trouver leur place.

De nouvelles publications témoignent de la vitalité de la recherche sur ce pays.

Les corpus iconographiques de la sexualité coloniale sont immenses et constituent des sources précieuses pour les historiens même si certains jugent ces documents trop violents pour être montrés. Explications.

C'est aujourd'hui la « norme sexuelle ». Pourtant, on l'a oublié, le mot désignait au XIXe siècle une « passion sexuelle morbide ».

La modernité de Sade : actuelle, forcément actuelle.

De Paris à Alger, Dominique Kalifa brosse un tableau vivant des bas-fonds. Mais surtout de l'imaginaire qui leur est associé depuis le XIXe siècle.