L'historien, l'espion et le KGB
L'« affaire » Hernu fait à nouveau la une de l'actualité. Et une fois de plus, les historiens de métier se montrent, en France, très réservés sur ces « révélations ». En Angleterre, au contraire, l'étude des services secrets est une discipline à part entière... L'opinion de Christopher Andrew [1], professeur d'histoire contemporaine à Cambridge et directeur de la revue « Intelligence and National Security ».
Le printemps des espions
La guerre froide, c'est aussi une guerre des services secrets, qui a débuté dès 1941. Guerre totale où la paranoïa des uns répond à l'hystérie des autres. Et où l'on retrouve la trace des Blunt, Burgess, MacLean, Philby et Cairncross - celui qui a enfin avoué, le 22 septembre 1991, qu'il était bien la cinquième taupe soviétique « de Cambridge ».