Le rêve arabe de Napoléon III
Napoléon III espère créer un royaume arabe, d'Alger à Bagdad, où régnerait l'égalité entre « indigènes » et Européens.
Lyautey l'Africain
Lyautey l'Africain, l'homme au burnous, le militaire d'une colonisation exemplaire... Au-delà de l'image d'Épinal, portrait d'un aristocrate conquérant, acharné à préserver la fiction de l'État marocain.
France-Maroc : trente ans de malentendus
Septembre 1990 : Rabat annule, sine die, une série de manifestations culturelles qui devaient se dérouler dans toute la France. C'est apparemment la riposte à la publication du pamphlet de Gilles Perrault, Notre ami le roi. Incident de parcours dans une relation idyllique entre la France et le Maroc ? Pour Daniel Rivet, il s'agit plutôt d'une péripétie supplémentaire dans une histoire mouvementée, la plus grave peut-être depuis l'affaire Ben Barka.
Le rêve arabe de Napoléon III
Le 17 septembre 1860, Napoléon III met le pied sur le sol algérien. Il a un grand projet en tête : un royaume arabe, qui s'étendrait d'Alger à Bagdad, sous la protection de la France. Un royaume où régnerait l'égalité entre indigènes et Européens. Napoléon III n'était ni un illusionniste ni un rêveur chimérique égaré en terre d'Afrique, mais plutôt un homme en avance sur son temps.
Instituteur en Kabylie
Lucien Cordel débarque dans une bourgade misérable de basse Kabylie en 1921. Il y découvre le délabrement, la misère et la maladie. Lui et ses collègues instituteurs heurtent de front aussi bien le conservatisme de la société coloniale que la méfiance des populations locales. Il n'est pas sûr que ces missionnaires de la pédagogie et de la modernité aient été remplacés dans les campagnes algériennes.
Lyautey l'Africain
Lyautey l'Africain, l'homme au burnous, le militaire d'une colonisation exemplaire... Images flatteuses remises en cause, aujourd'hui, par la découverte de l'étourdissante correspondance du maréchal français.
Maroc : le protectorat introuvable
La colonisation, dit-on, fut toujours soucieuse de la personnalité des peuples dominés. La preuve : le protectorat marocain, antithèse de la domination directe. Un mythe que Charles-André Julien détruit dans son dernier livre.