C'est presque naturellement, dans la lignée de son père, que Lise Ricol embrasse la cause communiste à l'âge de 15 ans, avant de devenir une des grandes figures féminines de la Résistance.

Les camps d'internement sont associés au régime de Vichy. Et à l'occupation allemande. Nombre d'entre eux ont été pourtant ouverts dès février 1939. Et la plupart existent encore à la Libération ! Au-delà des polémiques, Denis Peschanski a suivi le sort des 600 000 personnes détenues entre 1939 et 1946 : Juifs, communistes, Tsiganes, trafiquants du marché noir, collaborateurs, etc. Dévoilant pour la première fois la réalité du phénomène. La xénophobie, l'exclusion et la mort.

Réfugiés, étrangers, «indésirables», «suspects»... Dès la fin de la IIIe République, des camps avaient surgi, un peu partout en France, pour les regrouper. Le gouvernement de Vichy utilise ces camps pour faire de l'exclusion un fondement du nouveau régime.

« L'Humanité » a-t-elle appelé à lutter contre l'occupant durant l'été 1940* ? A partir de documents et de témoignages inédits, Denis Peschanski révèle les virages du parti communiste, partagé entre la lutte antifasciste et la défense des intérêts soviétiques.