Paris, pour quoi faire ?
Que retenir de la politique urbanistique de Jacques Chirac, à la tête de Paris pendant près de vingt ans ? Pas de grands monuments : le maire a privilégié le Paris ordinaire.
Les grands travaux du prince
La pyramide du Louvre, l'Opera-Bastille, l'Arche de la Défense, la «Très Grande » Bibliothèque... Paris se hérisse de monuments destinés à assurer la postérité et la gloire d'un règne.
Les années de béton
Édification de villes nouvelles. Élévation de « barres » et de « tours » dans les banlieues. L’État gaullien fut à l’origine d’un aménagement volontariste qui s’inscrivait bien dans la logique du Plan. Une innovation dont les successeurs du Général allaient rapidement se démarquer.
Pierrefonds, le rêve gothique de Viollet-le-Duc
« Énorme joujou », « modèle de ce qu'on ne doit pas faire », « acte de folie furieuse »... La restauration du château de Pierrefonds par Viollet-le-Duc, au siècle dernier, alimente aujourd'hui encore les polémiques. Mais dans notre représentation du Moyen Age, où est le faux, où est le vrai ? Et faut-il mterdire aux artistes de recréer un gothique conforme à leurs rêves ?
Fallait-il construire Sarcelles ?
Au sortir de la Seconde Guerre mondiale, la France manque d'environ quatre millions de logements. Les Trente Glorieuses seront l'occasion d'une vague de constructions. Et verront apparaître les grandes banlieues d'aujourd'hui.
Paris, le grand chantier
// faut à Napoléon une capitale à sa mesure. Des cartons d'architectes surgissent alors des projets grandioses. Il nous en reste des places, des ponts, des colonnes, des arcs de triomphe. Et, discrets mais essentiels, les premiers traits du Paris moderne.
Les grands travaux du petit caporal
Égouts, fontaines, percement des rues, « nécropoles », cadastres, monuments, etc. Voilà Napoléon en constructeur de Paris !
Les années de béton
Peut-on bâtir de toutes pièces une ville nouvelle ? Faut-il imposer le gigantisme des tours aitières au prudent pays de la mesure? Les princes qui nous gouvernent étaient rarement d'accord. Aujourd'hui, la France semble tournée vers un urbanisme douillet. Les derniers feux d'un aménagement volontariste s'éteignirent avec Valéry Giscard d'Estaing.