Terrorisme : l'arme du FLN
A partir de la fin 1956, le terrorisme fut l'arme essentielle du FLN. Beaucoup voient dans son succès la preuve de l'efficacité et de la légitimité de la violence. Selon Guy Pervillé, loin d'accélérer l'indépendance de l'Algérie, la terreur exercée par le FLN a au contraire prolongé inutilement la guerre.
La tragédie des harkis : qui est responsable ?
Considérés comme des traîtres par leurs compatriotes, les harkis ont été victimes, après l'indépendance, de massacres effroyables. Même si les accords d'Évian devaient garantir leur sécurité. Guy Pervillé dresse ici l'exact bilan des responsabilités dans cette tragédie.
La « Bataille d'Alger »
Au début de l'année 1957, Alger est l'épicentre de la guerre. Depuis l'automne précédent, les attentats du FLN s'y sont multipliés. Pour y mettre fin, le général Massu dispose de tous les pouvoirs de police.
La France n'avait pas perdu la guerre...
Si les militaires n'ont pas pardonné à de Gaulle les négociations avec le FLN, c'est qu'ils pensaient avoir gagné la guerre sur le terrain. Et, de fait, après des premiers mois difficiles, l'armée française, à partir de 1957, a repris l'avantage.
Combien de morts ?
30 000 Français ; 300 000 Algériens : c'est là aujourd'hui l'estimation la plus vraisemblable des victimes de la guerre d'Algérie. Encore faut-il s'entendre sur la part à attribuer à chacun des deux camps dans ce triste bilan.
Le jour où De Gaulle a décidé l'indépendance
De Gaulle s'est résigné à l'indépendance de l'Algérie. Et il a accompagné un processus qu'il jugeait de longue date inéluctable.
Les chefs historiques du FLN
Jeunes, de souche rurale, les fondateurs du FLN venaient pour la plupart de l'est du pays. Tous avaient rompu dès 1945 avec l'ordre établi, et connu la clandestinité.
17 octobre 1961 : combien de victimes ?
Le 17 octobre 1961, une manifestation organisée à l'appel du FLN à Paris était férocement réprimée par la police. Quel fut le nombre exact de victimes ? Et la responsabilité du préfet Maurice Papon ? Petit à petit, les archives s'ouvrent. En témoigne le dernier ouvrage de Jean-Paul Brunet.
La tragédie des harkis : qui est responsable ?
Considères comme des traîtres par leurs compatriotes, les harkis ont été victimes, après l'indépendance, de massacres effroyables. Pourtant, les accords d'Évian devaient garantir leur sécurité. Guy Pervillé dresse ici l'exact bilan des responsabilités dans cette tragédie.
Le jour où de Gaulle a décidé l'indépendance de l'Algérie
« Vous savez bien que tout cela finira par l’indépendance ! », aurait déclaré de Gaulle à propos de l’Algérie dès 1944. « Vive l’Algérie... française ! », s’exclame-t-il pourtant en juin 1958, quatre ans avant de signer les accords d’Évian. Alors, le Général a-t-il volontairement trompé l’opinion ? Ou s’est-il trompé lui-même ? Quand a-t-il arrêté l’indépendance algérienne ? Ne s’y est-il pas plutôt résigné ? Sur ces questions, les témoignages, les déclarations publiques et les confidences privées se contredisent souvent. Guy Pervillé verse toutes les pièces au dossier.