La prise de Jérusalem
Le 7 juin 1099, affaiblies par les batailles, les famines, les désertions et les maladies, les armées croisées campent sous les murailles de Jérusalem. Le 15 juillet, elles investissent la ville et reprennent les Lieux saints aux infidèles. Au prix d'un terrible massacre.
La grande offensive de l'Occident en Méditerranée
Aux origines de la croisade, il y a aussi la formidable expansion démographique, économique et militaire de l'Europe féodale. Avant même l'appel d'Urbain II à la fin du XIe siècle, un peu partout en Occident, en Espagne, en Italie, en Sicile, les chrétiens reprennent l'avantage sur les musulmans.
L'épopée tragique des moines-soldats
Au début du xir siècle, Hugues de Payns, chevalier champenois parti en croisade, fonde la confrérie des « pauvres chevaliers du Christ », qui font vœu de mener une vie de moines combattant l'Infidèle par les armes. La confrérie devient bientôt un ordre militaire agréé par le pape. Puis une entreprise financière à l'échelle de l'Europe. Avant de sombrer corps et bien, en 1314, par la volonté du roi de France Philippe le Bel.
« Dieu le veut ! »
Le 27 novembre 1095, a Clermont, le pape Urbain II lance l'appel à la croisade. Il sera massivement suivi par des chevaliers venus de toute l'Europe et par une foule d'humbles pèlerins. Leur formidable aventure aboutira à la création des États latins d'Orient, qui subsisteront pendant deux siècles. Comment expliquer les motivations de ceux qui ont ainsi tout abandonné pour se lancer dans une « guerre sainte » afin de libérer Jérusalem ?
Mourir pour la croisade
«Dieu le veut!» Par ce cri commence en Europe la grande épopée de la croisade. A l'appel du pape, des dizaines de milliers d'hommes s'ébranlent en direction de Jérusalem, qu'ils prennent en 1099. Derrière la simplicité du récit de cette épopée hors du commun, beaucoup de questions subsistent encore : pourquoi la croisade? Qu'est-ce qui a motivé les croisés ? Comment une victoire aussi complète sur l'Islam fut-elle possible ? Les réponses divisent les historiens. Jean Flori prend ici parti.
Le triomphe de la chevalerie
Lancelot, Ivanhoé, Bayard. La lutte éternelle du Bien et du Mal... La figure du chevalier est sans doute la plus belle image transmise par le Moyen Age. Rien pourtant ne semblait prédisposer les chevaliers à l'adoption d'un idéal qui sert encore de modèle à Zorro ou Rambo. Jean Flori a recherché les origines d'une caste qui, jadis, dans un passé lointain et mythique, aurait été « élue par les faibles ».