Expression d’une spiritualité dépouillée, abstraite et puissante, l’architecture de leurs églises et de leurs monastères continue de nous émouvoir longtemps après le déclin de leur ordre, qui n’a connu qu’un siècle de gloire. L’histoire des cisterciens, qui trouve son origine, il y a neuf cents ans, dans le projet radical d’un retour à l’Évangile, est d’abord celle d’un extraordinaire succès : religieux, mais aussi économique, social et politique.

Qui étaient les cathares ? A quoi croyaient-ils, dans quels milieux se recrutaient-ils, et quelle société ont-ils mise en place ? Peut-on assimiler leur ralliement à l'hérésie à un soulèvement du Midi contre le Nord ? L'Inquisition les a-t-elle férocement poursuivis ? Sur tous ces points, Jean-Louis Biget réfute les idées reçues.

Son grand-père était boucher. Il devient maître des Monnaies et argentier du roi Charles VII. Du parvenu qu'il est, Jacques Cœur a les qualités : dynamisme, imagination, goût de Ventreprise, courage, volonté. Et peu de scrupules ! Pour le bien de l'État et du roi, l'homme d'affaires, à la richesse fabuleuse, est sacrifié en 1451, à l'apogée de sa carrière.

Les cathares ne sont pas ce que l'on croit. Une montagne sacrée, AAontségur ; des inquisiteurs sinistres ; le peuple du Midi opprimé par le Nord voilà pour la légende. Une hérésie d'une haute spiritualité et qui s'éteint d'hémorragie interne plutôt que sous les coups de la répression, voilà pour la réalité. Jean-Louis Biget s'attaque avec courage à un mythe cher au cœur des Français.