L'argent sale de Napoléon
Napoléon a-t-il, comme on l'affirme si souvent, créé une administration irréprochable et sévèrement contrôlée, dont les grands corps seraient le fleuron, et qui servirait encore d'armature à notre État républicain ? Dès le Consulat, en 1799, les pires pratiques de l'Ancien Régime se sont en fait réimplantées au cœur de ce nouveau système. Des plus puissants ministres aux plus obscurs de leurs employés, la prévarication et la vénalité sont la règle. Des usages si bien entrés dans les mœurs qu'ils dureront, sous différents régimes, tout au long du xix siècle.
Les secrets de la police impériale
La légende napoléonienne a fait de la police impériale une institution d'une redoutable efficacité. Pour des raisons opposées, la légende noire a propagé le mythe d'un régime arbitraire tout-puissant, dominé par la figure machiavélique de Fouché. Attention aux idées reçues! Avec ses fichiers et ses réseaux d'agents secrets, la police de Napoléon est avant tout une énorme machine, dont les lenteurs et les carences ont parfois des conséquences dramatiques.
Le compromis napoléonien
// faut finir la Révolution ! Telle est la mission assignée à Bonaparte chargé de préserver la République des extrêmes. De ce compromis naquit la France contemporaine. Les régimes passeront, l'administration napoléonienne restera !
Talleyrand, prince des "diplomates" ou "diable boiteux" ?
Peu de personnages ont exercé une telle fascination. On a attribué à Talleyrand tous les crimes. Ou on l'a encensé. la littérature (Victor Hugo, Balzac) et le cinéma (Sacha Guitry, Abel Gance) se sont emparés du « diable boiteux ». Cent cinquante ans après sa mort, Jean Tulard fait miroiter ici les multiples facettes du prince diplomate.