Faut-il des lois contre les négationnistes ?
La loi antiraciste du 30 juin 1990 qualifie de délit la « négation des crimes contre l'humanité ». Mais le droit est-il la meilleure arme contre les négationnistes ? Et le juge doit-il se substituer à l'historien pour dire la vérité historique ?
« Les Arméniens, le juge et l'historien »
Au mois de juin, le tribunal de grande instance a condamné l’historien Bernard Lewis pour s’être prononcé «sans nuance» sur le massacre des Arméniens en 1915. Madeleine Rebérioux, professeur émérite d’histoire et présidente d’honneur de la Ligue des droits de l’homme, s’insurge contre cette dérive qui fait des juges les arbitres des controverses nécessaires entre historiens.
Les Arméniens, le juge et l'historien
Au mois de juin, le tribunal de grande instance a condamne l'historien Bernard Lewis pour s'être prononcé «sans nuance» sur le massacre des Arméniens en 1915 (Cf. le dossier de « L'Histoire » n° 187). Madeleine Rebérioux, professeur émérite d'histoire et présidente d'honneur de la Ligue des droits de l'homme, s'insurge contre cette dérive qui fait des juges les arbitres des controverses nécessaires entre historiens.
Le génocide, le juge et l'historien
La loi antiraciste adoptée le 30 juin 1990 considère comme un délit «la négation des crimes contre l’humanité». Pour Madeleine Rebérioux, historienne et vice-présidente de la Ligue des droits de l’homme, il n’appartient ni aux juges ni à la loi de dire le «vrai» en histoire — même quand il s’agit de combattre le soi-disant «révisionnisme» qui nie l’existence des chambres à gaz et du génocide. Aux yeux de Madeleine Rebérioux, la vérité, que les historiens s’attachent à cerner, ne peut être fixée une fois pour toutes par des lois quelles qu’elles soient.
Le génocide, le juge et l'historien
La loi antiraciste adoptée le 30 juin 1990 considère comme un délit «la négation des crimes contre l'humanité». Pour Madeleine Rebérioux, historienne et vice-présidente de la Ligue des droits de l'homme, il n'appartient ni aux juges ni à la loi de dire le «vrai» en histoire - même quand il s'agit de combattre le soi-disant «révisionnisme» qui nie l'existence des chambres à gaz et du génocide. Aux yeux de Madeleine Rebérioux, la vérité, que les historiens s'attachent à cerner, ne peut être fixée une fois pour toutes par des lois quelles qu'elles soient.
Les Français et leurs passions
Ambition et Amour, Orgueil et Intelligence, Goût et Corruption, Colère et Politique, Anxiété et Hypocrisie. Ce n'est pas un nouvel horoscope, mais les cinq volumes d'un vaste tableau, étonnant d'érudition, des passions françaises vues par un historien francophile d'Oxford*.