Marie-Pierre Rey

Carême, le pâtissier des puissants

Il n'a jamais tenu de restaurant mais il a régalé les têtes couronnées de toute l'Europe avec ses pièces montées aux formes extravagantes. Au service de Talleyrand, il est devenu le pionnier des « chefs » à la française.

Quand la Russie a commencé à faire peur

En 1815, lors du congrès de Vienne, la Russie entre pleinement dans le concert des nations européennes. Pourtant, au cours du XIXe siècle, cette position va être contestée : l'Empire russe, qui progresse dans le Caucase et en Asie centrale, inquiète.

Le temps des tsars. l'Empire avant tout !

La Russie s'est très tôt construite comme un empire multinational et multiconfessionnel. Centre et périphéries s'y distinguent mal. Les tsars n'ont pas toujours cherché à imposer une identité russe. L'idée impériale a accompagné, voire précédé, le sentiment national.

Les Russes sont à Paris !

Alors que Napoléon est défait, les troupes coalisées occupent Paris pendant deux mois, du 31 mars au 2 juin 1814. A leur tête, le tsar Alexandre Ier va tenir un rôle décisif dans le destin de la France.

Le geste fou de Rostopchine

Gouverneur général de Moscou, prêt à tout pour s'opposer à Napoléon, il a organisé l'incendie qui a ravagé la ville pendant cinq jours. Un geste fou, sans équivalent dans l'histoire. Il n'en a tiré aucun bénéfice.

Pourquoi les Russes ont gagné

Juin 1812 : la Grande Armée passe le Niémen. Six mois plus tard, l'Aigle rentre en France vaincu. Comment expliquer ce désastre ? Le « général hiver » a bon dos. Et les erreurs de l'Empereur n'expliquent pas tout. Napoléon a dû affronter un adversaire que l'on voit aujourd'hui d'un autre oeil.

Alexandre Ier, le tsar qui aimait la France

Mars 1814, juin 1815 : la France de Napoléon est écrasée par les armées russe, prussienne, autrichienne et britannique. A la tête des alliés, Alexandre Ier en personne entre dans Paris. C'est que le tsar a des vues sur l'avenir de la France... et de l'Europe.

La construction impériale

L’histoire de la Russie se confond avec celle de son empire dont la progression fut presque constante durant quatre siècles. Son effondrement en 1991 n’en fut que plus douloureux pour les Russes.