Maurice Sartre

Tous les chemins mènent à Rome

Monnaie commune, libre circulation des marchandises et des hommes... Et surtout diffusion d'une langue et d'une législation, d'une religion, d'un mode de vie... L'influence et le pouvoir exercés par Rome, pendant cinq siècles, sur un ensemble immense et composite n'étaient-ils pas déjà une forme de mondialisation ?

Vous avez dit Barbare ?

Les Barbares, ce sont les autres... Ceux qui ne parlent pas grec, puis, à l'époque de l'Empire romain, ceux qui vivent à l'extérieur des frontières. Une réalité mouvante qui conduit à l'intégration progressive des peuples conquis.

Démagogue et fier de l'être

Démagogue ! Le mot claque aujourd'hui comme une insulte. Tout remonte à l'Antiquité, explique ici Maurice Sartre. Qui participera à la table ronde de L'Histoire sur ce thème aux Rendez-Vous de Blois*.

Le goût des tripes

Une cuisine à base de graisse, d'os, de sang et d'abats... Ce sont les recettes des petites gens, entre le Moyen Age et le XIXe siècle, qu'a exhumées Madeleine Ferrières dans un joli livre intitulé Nourritures canailles *.

L'Empire romain n'est pas mort

Les faits sont là : à la fin du Ve siècle, il n'y a plus d'empereur à Rome ; c'en est fini de l'Empire romain d'Occident. Mais la civilisation gréco-romaine s'est-elle effondrée pour autant ? Non, nous dit Maurice Sartre. Nous en sommes les héritiers directs.