Stéphane Audoin-Rouzeau

Les enfants de l'Union sacrée

En 1914-1918, les enfants aussi ont « fait la guerre ». Véritables combattants parvenus au front par hasard, ou héros légendaires inventés de toutes pièces par la propagande officielle, ils témoignent de l'engagement de tout un pays dans ce qui apparaît alors comme une croisade contre la barbarie.

L'épreuve du feu

Jamais guerre n'aura été si violente. Au-delà du nombre de morts, accablant en lui-même, les combats sur le front ont atteint un degré de brutalité inconnu jusqu'alors. Reste à expliquer l'impensable : comment les hommes ont-ils tenu ?

L'épreuve du feu

Jamais guerre n'aura été si violente. Au-delà du nombre de morts, accablant en lui-même, les pratiques sur le front ont atteint un degré de brutalité inconnu jusqu'alors. Armes plus meurtrières, disparition de toute « éthique » d'affrontement... Les soldats ont enduré ce qu'aucun homme n'avait encore supporté au combat. Sans, dans leur majorité, remettre en cause leur participation au conflit. Un consentement à la violence qui est peut-être l'une des conséquences les plus dramatiques de 1914-1918.

Quand les enfants font la guerre

En 1914-1918, les enfants aussi ont « fait la guerre ». Véritables combattants parvenus au front par hasard, ou héros légendaires inventés de toutes pièces par la propagande officielle, ils témoignent de l'engagement de tout un pays dans ce qui apparaît alors comme une croisade contre la barbarie.

L'enfer, c'est la boue !

« L'enfer, c'est la boue ! », plus même que la mort. Ce cri du cœur des poilus de la Grande Guerre exprime la détresse de ces ouvriers de la guerre, englués dans la terre froide des tranchées pendant quatre hivers, tenaillés par une angoisse permanente mais soutenus par un sentiment national que l'on mesure mal aujourd'hui. Stéphane Audoin-Rouzeau exploite les lettres des combattants et les journaux de tranchées pour reconstituer l'univers des soldats de 14-18.