Le massacre de Wounded Knee : la fin de l'histoire
Le 29 décembre 1890, le carnage perpétré par l'armée américaine sonnele glas de la résistance indienne.
Le 29 décembre 1890, le carnage perpétré par l'armée américaine sonnele glas de la résistance indienne.
A partir de la fin du XVIIIe siècle, les Indiens ont tenté en vain de résister à la dépossession de leurs terres.
A partir de la fin du XVIIIe siècle, la jeune République américaine ne cesse de s'agrandir vers l'Ouest. Face aux populations autochtones, les États-Unis mènent une politique, qui, loin d'être monolithique, oscille entre diplomatie, guerre et tentative d'assimilation.
Apache : le nom sonne comme un cri de guerre. Geronimo, qui refusa d'être enfermé dans une réserve, fut une des plus belles incarnations de la résistance.
Depuis la naissance du cinéma, la conquête de l'Ouest demeure aux États-Unis un sujet inépuisable. La figure de l'Indien n'a jamais cessé d'y être caricaturée. Bon sauvage dans le cinéma muet, l'Indien est devenu l'ennemi par excellence avant d'incarner les nouvelles valeurs écologistes.
En 1876, Sioux et Cheyennes s'allient pour défendre leurs terres. La cavalerie est envoyée pour mater la résistance. Contre toute attente, ce sont les Indiens qui l'emportent. Cette cuisante défaite américaine a longtemps été attribuée au seul Custer. On sait aujourd'hui que la réalité fut bien plus complexe.
Parmi les grands chefs indiens, Sitting Bull reste un personnage mythique qui symbolise la ténacité des Indiens face à l'invasion de leurs terres.
Les Indiens avaient presque disparu des États-Unis au début du XXe siècle. Ils sont aujourd'hui plus de 3 millions. Un tiers d'entre eux vit encore dans des réserves, parfois d'assez vastes territoires sur lesquels ils ont obtenu de plus en plus de droits. Ils demandent aujourd'hui que l'on reconnaisse leur culture.
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