Alcoolisme

La France est-elle un pays d'alcooliques ?

Les Français sont parmi les plus gros consommateurs de vin au monde. Mais on ne saurait pour autant les taxer d'alcoolisme. C'est du moins ce que, à partir des années 1850 et pendant près d'un siècle, chercheurs, médecins, pouvoirs publics et buveurs ont tenté de croire.

Les Indiens, l'alcool et le Nouveau Monde

Mon premier monte à cru son mustang. Mon second est couronné de plumes. Mon troisième a un goût immodéré pour l'eau-de-feu. Mon tout sera la réfutation de l'équation stéréotypée : Indien = ivrogne.

La biologie s'en mêle

L'insécurité règne à Paris, la criminalité ne cesse d'augmenter. La France est-elle en pleine « décadence » ? Non, nous ne sommes pas en 1985, mais un siècle plus tôt, exactement sous la Troisième République. A l'époque, les inquiétudes des Français s'expriment dans un langage nouveau, avec des tonalités biologiques, qu'un historien américain, Robert Nye, a analysé.

États-Unis : la République alcoolique

Près de neuf litres d alcool pur par habitant et par an en 1979. Seize litres au siècle dernier ! Trois Américains* ont voulu savoir pourquoi leur pays a été une « République alcoolique ».

Et les Français prirent goût à l'absinthe !

A la veille de la Première Guerre mondiale, un journaliste écrit que les Français sont devenus « le peuple le plus alcoolisé du monde ». L'absinthe - pas moins de 65° ! -, contribua largement à cette réputation. Jean-Pierre Panouillé retrace ici l'étonnante et furieuse bataille politico-économique que déclencha la « fée verte », jusqu'à l'interdiction de 1914.