Anticommunisme

Chasse aux sorcières à Hollywood

Films censurés, acteurs, réalisateurs et scénaristes interdits de travail ou condamnés à des peines de prison... La chasse aux communistes, ouverte en 1947 à Hollywood, a bouleversé ce monde clos. Et les règles de l'art cinématographique s'en sont trouvées sensiblemen t modifiées.

Les désarrois de l'exilé Milosz

En 1951, il n'y avait pas de place, dans l'Université française, pour le Polonais Czeslaw Milosz, poète, essayiste, romancier et futur prix Nobel de littérature. Jean-Maurice de Montremy l'a rencontré en 1988. Voici, en exclusivité, ses réflexions sur ce que fut son étrange carrière, entre la dissidence et la méfiance vis-à-vis de l'Occident.

Le schisme idéologique

La guerre froide a été aussi une guerre idéologique. Elle a divisé en deux camps les intellectuels français: entre la majorité «stalinienne» et les rares partisans du «monde libre», d'où émerge la figure de Raymond Aron, l'affrontement est inégal. Pour la plupart des penseurs de l'époque, l'anticommunisme est, en effet, une maladie honteuse.

Georges Albertini, l'éminence grise de l'anticommunisme

Socialiste, pacifiste, collaborateur sous l'Occupation, anticommuniste professionnel, Georges Albertini est l'une des éminences grises les plus marquantes de la IVe et de la Ve République. Il conseilla des personnalités politiques aussi diverses que Marcel Déat, Vincent Auriol, Edgar Faure, Guy Mollet, Georges Pompidou et Marie-France Garaud. Pierre Assouline a pu mesurer son influence sur les affaires de l'État grâce aux témoins rencontrés et aux archives consultées.

Ungern, le « baron fou » de la révolution mongole

Ungern-Sternberg. Héros de bandes dessinées ou de romans nostalgiques, ce baron fou, croisé de Pantibolchevisme, a pesé sur les destinées de l'Asie centrale. Et précipité la naissance, en 1921, de la première démocratie populaire.