Archives

L'Institut de recherche et d'histoire des textes

Un manuscrit, c'est un texte qu'il faut préserver. C'est aussi un objet matériel - encre, papier ou parchemin, reliure, etc. - qu'il faut analyser, interroger comme un témoin du passé. Un laboratoire spécialisé du CNRS se consacre, avec méthode et passion, à cette double tâche.

Une nouvelle loi pour les archives

La conservation et la communication des archives publiques en France intéressent au premier chef le travail des historiens. Une loi récente vient d'en préciser et d'en modifier les conditions. Jean Favier, directeur général des Archives de France, à qui i'on doit notamment un récent Philippe le Bel (L'Histoire, n°4, septembre 1978), nous explique cette loi fondamentale pour la recherche scientifique.

Historiens, à vos micros ! Le document oral, une nouvelle source pour l'histoire

Les entreprises d'histoire orale se multiplient en effet depuis quelques années ; L'Histoire a commencé, avec les souvenirs de Jacques Millerand (n° 8, janvier 1979) recueillis par Jean-Noël Jeanneney, et de Pépé Gavet (n° 10, mars 1979) présentés par Emmanuel Le Roy Ladurie, de leur donner la place qui leur revient. Philippe Joutard expose ici dans quelles conditions est née cette nouvelle technique historique, quels sont ses développements actuels, quels problèmes méthodologiques elle pose.

La Documentation française

La publication des grands rapports gouvernementaux sur la violence ou l'informatisation de la société ont fait connaître auprès du public la Documentation française. Sa grande affaire, aujourd'hui : créer une « banque » d'information politique et d'actualité capable de soutenir la comparaison avec les mastodontes américains.

Voyage à l'intérieur du Parti communiste tchécoslovaque

Voilà plus de dix ans que la Tchécoslovaquie, occupée, est «normalisée». Le temps d'un printemps de Prague, Karel Kaplan, membre du Comité central du parti communiste tchécoslovaque, fut chargé d'établir les dossiers de réhabilitation des victimes de l'ère stalinienne. Ce fut, pour Kaplan, l'occasion d'un bouleversant voyage dans les archives de son parti. Un voyage auquel les chars soviétiques mirent fin et qui, aujourd'hui, s'achève dans l'exil et par un livre.