Le génocide des Arméniens
De 1915 à 1917 le pouvoir Jeune-Turc procède à l'extermination de la minorité arménienne de l'empire. Organisée et reposant sur une rhétorique argumentée, la violence d'État fait au moins 1,3 million de victimes.
De 1915 à 1917 le pouvoir Jeune-Turc procède à l'extermination de la minorité arménienne de l'empire. Organisée et reposant sur une rhétorique argumentée, la violence d'État fait au moins 1,3 million de victimes.
Héritage du XIXe siècle, la racialisation des populations préparait les génocides du XXe.
L'historien a été l'un des premiers universitaires turcs à reconnaître le génocide arménien. Son dernier ouvrage est implacable.
Les gouvernants turcs persistent dans une attitude négationniste. Mais un nombre croissant d'intellectuels manifestent leur refus de ce mensonge officiel.
Après des décennies de silence et d'oubli, c'est en 1965 que se réveille la mémoire arménienne, souvent dans la violence : terrorisme du côté des descendants des victimes, négationnisme du côté de la Turquie. La tendance est-elle aujourd'hui à l'apaisement ?
La majorité des sept à huit millions d'Arméniens vivent aujourd'hui hors de la république d'Arménie. De cette diaspora, la mémoire du génocide est devenue le principal élément fédérateur.
En 1919-1920, le nouveau gouvernement turc met en place à Constantinople des cours martiales pour juger les principaux responsables du génocide. Si elles tournent vite à la parodie de justice, leur bilan n'est pas négligeable.
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